Dans la nuit du 21 au 22 juin, les États-Unis ont lancé une offensive aérienne spectaculaire et coordonnée avec Israël contre les trois principaux sites nucléaires iraniens : Fordow, Natanz et Ispahan. Cette opération, qualifiée d’« historique » par Donald Trump, a immédiatement provoqué une onde de choc : le régime iranien a déclaré que « la guerre a officiellement commencé ». Retour sur un basculement stratégique sans précédent au Moyen-Orient.
Dans une escalade inédite et hautement symbolique, les États-Unis ont mené, aux côtés d’Israël, une attaque aérienne écrasante sur trois sites clés du programme nucléaire iranien : Fordow, Natanz et Ispahan. L’opération, minutieusement préparée et coordonnée, marque, selon les Occidentaux, un tournant stratégique dans la lutte contre la menace nucléaire iranienne.
1. L’opération en chiffres : 420 tonnes d’explosifs sur Fordow
Selon le président américain Donald Trump, « Nous avons mené à bien l’attaque très réussie contre les trois sites nucléaires iraniens – Fordow, Natanz et Ispahan. Tous les avions ont désormais quitté l’espace aérien iranien. Un chargement complet de bombes a été largué sur le site principal – Fordow. Tous les avions sont en route sains et saufs. Félicitations à nos grands guerriers américains »  — déclare-t-il dans un message relayé par Amir Tsarfati, commentateur proche des milieux stratégiques, peu après l’opération.
Selon des sources militaires, environ 30 bombes GBU‑57, chacune d’environ 14 tonnes, ont visé les installations de Fordow, totalisant près de 420 tonnes d’explosif. Les B‑2 Spirit américains, couverts par d’autres avions, ont été les vecteurs principaux de ces frappes de précision, utilisant également des approches de diversion depuis Guam. Les avions, selon les déclarations, sont rentrés dans la foulée sans une seule perte.
2. Une coordination stratégique historique
Des hauts responsables israéliens ont confirmé que cette opération n’était pas seulement américaine, mais bien une action coordonnée avec Israël, qui avait été informée à l’avance. Une source haut placée a déclaré à News 14 : «Hier soir, le président Trump a informé le Premier ministre de leur conversation au moment de l’attaque. Six avions B2 y ont participé et ont attaqué Fordow, Natanz et Ispahan. Les Américains ont exigé certaines mesures opérationnelles et nous avons agi en conséquence. Le cabinet restreint s’est réuni jusqu’au moment de l’attaque et s’est maintenant dispersé.»
Cette concertation étroite entre les deux pays, impliquant le cabinet de sécurité israélien resté mobilisé jusqu’à l’opération, témoigne d’un alignement stratégique inédit. Quelques heures avant la frappe, un échange téléphonique entre Trump et Netanyahu a validé l’étape finale du plan.
3. Réactions et retombées immédiates
a) Aux États-Unis
- Donald Trump a qualifié l’opération de « moment historique » et a appelé l’Iran à accepter la fin de la guerre.
- Une intervention solennelle, programmée à 5 heures du matin, heure israélienne, est attendue, soulignant l’intention de Trump de justifier publiquement l’opération.
b) Du côté israélien
- Un haut responsable a affirmé que cette frappe constitue « un coup fatal porté au programme nucléaire », visant à neutraliser la capacité de fabrication d’armes nucléaires en Iran.
- Le gouvernement israélien a confirmé que les États-Unis ont été informés à l’avance, tout comme Israël a transmis ses renseignements à Washington. Netanyahu devrait bientôt remercier officiellement Trump.
c) Réaction iranienne
- Les Pasdaran (IRGC) ont immédiatement déclaré : « Les États-Unis nous ont déclaré la guerre, la guerre, la guerre a officiellement commencé. »
- Le régime irakien proche de la Milice houthie a mis Washington en garde : « Il doit assumer les conséquences de cette attaque. »
d) Répercussions régionales
- Prenant acte des tensions croissantes, l’Iran a ordonné l’évacuation de Qom, située à proximité de Fordow. Téhéran affirme néanmoins que le programme nucléaire n’a pas renoncé, que l’uranium a été déplacé et qu’aucune contamination radioactive n’est attendue.
- Les bases américaines au Moyen-Orient sont en état d’alerte maximale, signe que le champ de bataille pourrait s’étendre à la région.
4. Enquête israélienne à venir
Dès demain, l’aviation israélienne, la Direction du renseignement (Aman) et le Mossad lanceront une évaluation détaillée des dégâts. Objectif affiché : mesurer l’ampleur réelle des destructions et l’impact concret sur les capacités nucléaires iraniennes. Selon les premières estimations, les trois sites visés ont subi un coup fatal, rendant leur usage futur « douteux voire impossible à restaurer ».
5. Marchés et diplomatie : un timing calculé
L’opération a été planifiée pendant la fermeture des marchés financiers du weekend, ce qui a permis d’éviter une volatilité extrême. Lundi prochain, les places financières rouvriront dans un contexte plombé par l’annonce de l’arrêt du programme nucléaire iranien. Le timing semble avoir été calculé pour minimiser les effets économiques tout en maximisant l’impact stratégique.
6. Vers un nouvel équilibre stratégique ?
Cette frappe conjointe marque une rupture nette dans la posture diplomatique de Washington et de Tel-Aviv :
- Pour les États-Unis, il s’agit d’un avertissement sans précédent : la dissuasion nucléaire iranienne est désormais considérée comme une menace à éliminer de toute urgence.
- Pour Israël, l’opération protège sa sécurité nationale par une action partagée, renforçant son image de partenaire stratégique majeur des États-Unis.
Analystes et diplomates examinent maintenant les prochaines étapes dans la région : la réaction éventuelle du Hezbollah, la mobilisation de l’axe chiite, ou encore les représailles indirectes via les Houthis ou d’autres groupes alliés à l’Iran.
7. Pourquoi ce moment est décisif
Plusieurs facteurs ont convergé pour déclencher cette décision audacieuse :
- Escalade des menaces : attaques de drones, tirs de missiles, et recrudescence des affrontements entre Israël et l’Iran via ses mandataires (Hamas, Hezbollah, Houthis) depuis plusieurs mois.
- Volonté de neutralisation rapide : Fordow est connu pour sa capacité de défense avancée, implanté dans une montagne. Le choix des GBU-57, conçues pour percer des structures enterrées, révèle l’intention de frapper en profondeur.
- Coordination trilatérale : Israël, les États-Unis – et indirectement les principales puissances européennes – semblent vouloir montrer que les lignes rouges sont franchies.
- Opportunité militaire : la concentration de forces aériennes et l’élément de surprise ont permis une action militaire efficace sans confrontation directe.
8. Perspectives Ă court et moyen terme
A. Élargissement du conflit
La montée en puissance de l’axe chiite (IRGC, Hezbollah, Houthis) et l’application d’un mode de riposte asymétrique pourraient tirer le conflit vers la mer Rouge ou le sud du Liban.
Le Premier ministre israélien, ainsi qu’un haut responsable, soulignent : si le Hezbollah entre en guerre, « ce sera leur fin ».
B. Négociations de paix
Trump a appelé l’Iran à « mettre fin à la guerre maintenant ». Un discours à 5 heures du matin (heure israélienne) pourrait contenir des détails sur une nouvelle initiative diplomatique ou un ultimatum américain.
Le monde politique surveille de près : ce discours pourrait soit apaiser les tensions, soit déclencher un nouveau cycle de confrontation.
C. Impacts économiques
Lundi, à l’ouverture des marchés, la question sera axée sur les sanctions, l’offre pétrolière (crainte d’un conflit dans le Golfe), et la confiance internationale. Les réactions dépendront de la crédibilité perçue de la frappe et de la réponse iranienne.
D. Équilibre nucléaire
La frappe contre les principaux sites iraniens intervient après plus de deux décennies de négociations et d’embargos. Si l’opération atteint son objectif, elle pourrait retarder de plusieurs années le programme iranien – voire le placer définitivement sous contrôle.
Conclusion
Cette opération aérienne conjointe marque un tournant dans les relations américano-iraniennes et israélo-iraniennes. Elle symbolise une volonté claire : empêcher à tout prix l’accès de l’Iran à la capacité nucléaire militaire. Mais elle ouvre également la voie à une nouvelle phase de tension régionale, à l’heure où la confrontation entre superpuissances s’installe au cœur du Moyen‑Orient.
Reste à voir si cette action transformera durablement l’équilibre régional, ou si elle déclenchera une riposte de grande ampleur. En revanche, une chose est désormais certaine : la question du nucléaire iranien n’est plus seulement diplomatique, elle est devenue militaire.
Fin du reportage. Israël News continue de suivre la situation en temps réel.
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