Par Infos-Israel.News – 29 juin 2025
« Une trêve à Gaza est à portée de main », a déclaré le président américain Donald Trump lors d’un échange informel avec des journalistes dans le Bureau ovale ce vendredi. Selon lui, une cessation des hostilités devrait être annoncée dans les jours qui viennent, dans le cadre d’une nouvelle proposition d’accord d’échange de captifs avec le Hamas.
Une déclaration à fort impact, qui intervient peu après la fin de la guerre-éclair israélienne contre l’Iran. Et pour Trump, l’heure est désormais à la « stabilisation régionale », sans renoncer à l’objectif de libération des otages encore détenus dans la bande de Gaza.
Des tractations en coulisses
« Je pense que dans la semaine à venir, nous aurons un cessez-le-feu », a affirmé Trump, tout en restant discret sur les noms des responsables avec lesquels il est en contact. Il a simplement révélé avoir été en liaison constante avec le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou durant les opérations militaires en Iran.
Une offre sur la table : 60 jours de trĂŞve contre 10 otages vivants
D’après les informations rapportées, l’envoyé spécial de Trump pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, avait formulé une offre concrète au Hamas :
- 60 jours de cessez-le-feu,
- contre la libération de 10 otages vivants,
- et la restitution de 18 corps de soldats et civils.
Mais comme souvent avec le Hamas, la proposition n’a pas été acceptée sans modifications. Le groupe terroriste a exigé que l’accord inclue un engagement israélien clair à mettre fin à la guerre – une condition jugée inacceptable par Jérusalem.
Pour mémoire, le Hamas exige un arrêt total de l’opération « Épées de Fer », alors qu’Israël insiste sur une trêve temporaire et conditionnée à la libération des otages.
Le Qatar relance les négociations
Alors que l’Égypte reste en retrait, le Qatar tente de reprendre la médiation, profitant du calme relatif suite à la victoire stratégique israélienne face à l’Iran. Des sources diplomatiques indiquent que de nouveaux pourparlers ont été engagés à Doha, avec le soutien indirect des États-Unis.
Le dilemme de JĂ©rusalem : sauver les otages, ou Ă©craser le Hamas ?
La question divise la classe politique israélienne :
- Faut-il accepter une trêve qui permettra au Hamas de se réorganiser ?
- Ou continuer les combats jusqu’à l’effondrement total de sa structure ?
Le cabinet de guerre israélien, selon plusieurs fuites, reste ferme sur une ligne rouge : aucune reconnaissance politique du Hamas, ni promesse de mettre fin au conflit. L’idée reste de punir l’agresseur, pas de le récompenser.
Une trĂŞve pour mieux frapper ?
Certaines voix évoquent la possibilité d’une « trêve tactique », permettant à Israël :
- de ramener les otages,
- de reconstituer ses stocks de munitions,
- de relancer des opérations chirurgicales ciblées,
- tout en profitant du momentum diplomatique après le triomphe contre l’Iran.
Visite stratégique à Washington
Ce lundi, le ministre israélien des Affaires stratégiques, Ron Dermer, est attendu à Washington pour discuter avec l’équipe Trump. Au programme :
- coordination sécuritaire,
- avenir de Gaza,
- et une possible visite de Netanyahou Ă la Maison Blanche dans les prochaines semaines.
Conclusion : une trĂŞve fragile, un horizon incertain
Alors que le monde retient son souffle, une trêve à Gaza pourrait être annoncée d’un jour à l’autre. Mais sa durabilité reste incertaine. Israël ne veut pas répéter les erreurs du passé. Le Hamas, fidèle à sa tactique dilatoire, cherche à monnayer le sang des otages contre une survie politique. Et le peuple israélien, lui, veut voir tous ses enfants revenir – vivants.
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