Le président palestinien Mahmoud Abbas a donné une interview au « New York Times » dans laquelle il a parlé de sa relation avec les questions sur l’ordre du jour des négociations israélo-palestiniennes.
Abou Mazen a annoncé une période de transition au cours de laquelle l’armée israélienne et les Juifs qui vivent en Judée Samarie devront se retirer du territoire d’un futur Etat palestinien, au bout de cinq ans, mais cela a été modifié par la suite à trois ans.
Abou Mazen accepterait que ce futur état n’aura pas d’armée, mais une police palestinienne uniquement. La responsabilité de la sécurité de l’État palestinien sera assuré par la force internationale de l’OTAN et les États-Unis. Ces forces seront déployées sur tout le territoire de l’ Etat palestinien, aux postes frontaliers et à Jérusalem. Ces forces devront être placées « non seulement à la frontière de l’Est, mais à l’ouest », c’est-à- dire sur la frontière entre l’État de Palestine et Israël.
Abou Mazen accepte de poursuivre les négociations avec Israël, et continuera jusqu’à la fin 2014, si d’ici le 29 Avril, la date limite pour le cycle actuel des négociations on aura atteint un accord de principe. Le président palestinien estime qu’Israël devra geler les constructions pour les Juifs dans les territoires qui feront partie d’un Etat palestinien, et les Palestiniens devront en échange s’abstenir à un recours à la Cour internationale et l’entrée dans l’agence de l’ONU.
Abu Mazen a déclaré qu’il ne reconnaîtra pas Israël comme l’Etat national du peuple juif. Il a justifié son refus en disant que l’Egypte et la Jordanie ont signé le traité de paix avec Israël, et ont refusé de reconnaître Israël comme un Etat juif, et le fait que le président Truman dans la lettre de reconnaissance d’Israël, n’a pas écrit en 1948, personnellement les mots «Etat juif »mais » L’Etat d’Israël « .
En réponse à la déclaration de Netanyahu qu’Israël n’a pas d’accord avec les propositions de John Kerry, Abou Mazen a fait une déclaration similaire: « John Kerry peut dire ce qu’il veut, et nous avons le droit de dire ce que nous voulons. »
En conclusion, Abou Mazen a promis de ne jamais retourner à la lutte armée. Il a ajouté : » Si Benjamin Netanyahu veut la paix, il sera facile de parvenir à la paix. «
[…] Le Premier ministre Benjamin Netanyahu et le ministre de l’Economie Naftali Bennett ont réagit fortement suite aux déclarations d’Abou Mazen faites dans une interview au journal New York Times . […]