Lorsque les soldates ont été remis aux mains de la Croix-Rouge, le monde a vu le Hamas transformer l’événement en spectacle. Sur la scène de la place Palestine, les femmes sont apparues aux côtés de terroristes armés du Hamas, devant des centaines de partisans. Les femmes ont souri et ont fait un signe de la main, les mains jointes, mais la dure réalité de leur calvaire de 15 mois ne pouvait être ignorée. Même la BBC, notoirement anti-israélienne, a reconnu la tension du moment, se demandant : « Qui sait ce qu’elles ont vraiment vécu à ce moment-là ? » alors qu’elles défilaient sur scène dans le cadre du message stratégique du Hamas.

Les médias comme CNN et la BBC ont clairement indiqué que le Hamas cherchait à démontrer qu’il continuait à contrôler Gaza, malgré le lourd tribut qu’il a dû payer en plus d’un an de conflit. Dans son reportage, la BBC a qualifié la libération de « mise en scène » du Hamas, soulignant la mise en scène et la présence d’hommes armés et masqués, armés d’armes automatiques. Ces détails soulignent le caractère calculé de l’événement, destiné à envoyer un message de puissance et d’autorité. De même, la couverture de CNN a souligné comment le Hamas a utilisé la libération comme un outil de propagande pour maintenir son image de domination à Gaza, malgré les pertes considérables subies pendant le conflit en cours.

Des médias internationaux comme El País et France 24 ont également présenté la libération comme une « cérémonie de victoire », soulignant la tentative du Hamas de projeter une image de force. El País a noté que la cérémonie, diffusée en direct, envoyait le message que le Hamas contrôlait toujours largement Gaza, ce qui remettait directement en cause les principaux objectifs d’Israël dans la région. Si les soldates ont été libérés en bonne santé, l’accent mis sur la propagande du Hamas a éclipsé l’importance de leur retour auprès de leurs familles et le contexte plus large du conflit.

En revanche, la couverture médiatique de la libération des soldates minimise le problème plus vaste qui se pose : la menace permanente que représente le Hamas pour la sécurité israélienne et la stabilité de la région. Les images de terroristes armés entourant la scène, à côté de la banderole sur laquelle on peut lire « Le sionisme ne l’emportera pas », mettent en évidence l’engagement continu du Hamas dans la violence et la destruction d’Israël, plutôt que de véritables efforts humanitaires. En présentant la libération comme une victoire du Hamas, ces médias donnent par inadvertance du poids au discours de l’organisation terroriste selon lequel elle demeure une force inflexible dans la région.

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Si la libération des quatre soldats constitue un soulagement pour leurs familles, la couverture médiatique de l’événement illustre le danger permanent que représente le Hamas, une organisation qui a utilisé cette libération non pas pour la paix mais pour exercer un effet de levier politique. Alors qu’Israël continue de faire face à la menace du Hamas à Gaza, la communauté internationale doit reconnaître la véritable nature de l’organisation : un groupe terroriste déterminé à compromettre la paix et la sécurité des Israéliens et des Palestiniens.

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