Attaque contre un prêtre orthodoxe à Lyon : une attaque terroriste ou un crime ?

L’attaque armée a eu lieu dans le contexte d’une vague de terreur islamique en France. Il y a deux semaines, non loin de Paris, un islamiste tchétchène a tué et décapité un enseignant, et il y a quelques jours un clandestin tunisien a tué trois personnes dans la cathédrale de Nice – deux femmes et un sacristain.

Presque tous les jours dans les villes françaises, il y a des tentatives d’attentats terroristes qui ne parviennent pas aux premières lignes de l’actualité. Dans le même Lyon, il y a quelques jours, dans le centre de la ville, un homme a été arrêté qui menaçait les passants avec un couteau. Sans parler des menaces verbales : selon le journal lyonnais, sur le mur de l’école locale la semaine dernière figurait l’inscription «Nous allons couper la tête des enseignants et des élèves». La même menace s’appliquait au maire de l’un des comtés de Lyon.

Dans ce contexte, la police française n’exclut pas que l’attaque contre le prêtre orthodoxe était aussi un acte terroriste islamique. Mais les experts soulignent des détails inhabituels : premièrement, le prêtre grec est facile à distinguer du prêtre catholique, et jusqu’à présent, il n’y a pas eu d’attaques contre les chrétiens orthodoxes, et deuxièmement, les attaques de vengeance islamistes sont généralement menées avec des armes froides, et le père Nikolos a été abattu avec une arme à feu. L’affaire pénale a été ouverte en vertu de l’article «tentative de meurtre».

La police n’exclut pas que l’attaque soit le résultat d’un conflit personnel et attend que Nikolos revienne à ses sens pour lui poser des questions.

La nuit, dans l’un des cafés kebab du quartier voisin, la police a arrêté un suspect qui correspondait aux signes : on sait qu’un homme très grand (environ 190 cm) tirait.