Les funérailles de la défunte combattante de la patrouille de la police des frontières Shirel Aboukaret Z’L a commencé avec des cris de douleurs indescriptibles entendus depuis un haut parleur placé à l’extérieur de la salle des discours en hommage à la jeune franco-israélienne à peine âgée de 19 ans.

La combattante N., qui a été blessée aussi hier soir dans l’attentat terroriste au cours duquel deux de ses amis dont Shirel ont été tués, est venue rendre un dernier hommage à son amie lors de son enterrement au cimetière militaire de Netanya.

La mère de Shirel, Deborah, s’est exclamée de douleur : “Je veux ma fille. Pourquoi ? Pourquoi ? Je veux être là à ta place. Ma Shirel, comment n’ai-je pas pris soin de toi ?”

Les milliers de parents, d’amis, de soldats et de policiers sont arrivés au cimetière militaire de Netanya pour accompagner Shirel dans son dernier voyage. Sa cousine l’a félicitée : « Tu rêvais d’être à la frontière puis d’enquêter avec la police. Dieu merci, tu les devenue. Tu étais contente.”

Sa cousine l’a félicitée : “C’est dur de digérer que c’est notre réalité. Qu’on ne te reverra plus, rire avec toi, célébrer la vie avec toi. Comme tu étais spéciale. Quel cœur tu avais. Comme tu étais forte. Le simple fait de te voir nous apportait de la joie et de la fierté. Elle a poursuivi : “Comme nous attendions les vacances, pour être enfin ensemble. Cela n’arrivera plus. Cela nous fait mal – comment vous avez été pris si cruellement et soudainement cette perle ? Tu étais  appréciéede tout le monde parce que tout le monde a vu que tu avais tellement de cœur. Tu t’es amusée, tu as savouré chaque instant.”
Elle a ajouté : “Ta famille était tout pour toi et je vous promets de tout mon cœur que nous ne la quitterons pas un seul instant. Nous les garderons et les renforcerons, car je suis sûre que tu ne voudrait pas les voir comme ça. Shirel, merci pour le privilège d’avoir été  près de toi. ” Et combien tu as été la meilleure. Je te promets qu’on ne t’oubliera pas car c’est impossible. Je t’aime et tu me manques déjà.”

Un coin commémoratif à l'école Rigler de Netanya à la mémoire de Shirel

La combattante N., qui a été blessée dans l’attentat, est venue de l’hôpital pour lui rendre un dernier hommage.

Moshe Dayan, l’oncle de Shirel, a raconté à “Kan 11” comment gérer cette nouvelle difficile : “La famille est brisée. Nous avons perdu le plus précieux de tous, notre Shirel. C’était une fille pleine de joie de vivre. Avant son enrôlement, elle voulait être une combattante de la patrouille frontalière. C’était son rêve.”

Shirel et Yazan ont été documentés dans le restaurant quelques minutes avant l’attaque, les soldats on parlé entre eux de leurs expériences.  N. qui a été blessée dans l’attaque a déclaré : « Les terroristes étaient si proches que nous ne pouvions pas répondre. J’ai essayé de marcher pour riposter en tirant, mais à cause de ma blessure, je n’ai pas réussi à tirer dessus avec ma main gauche”.

A propos du début de l’incident, elle a déclaré : « Je revenais d’un cours à Beit El. J’étais avec trois autres personnes de l’unité. Nous avons mangé puis nous sommes allés à la gare centrale de Hadera. Puis les terroristes sont sortis de nulle part, et ont tiré sur nous.”
Simultanément à sa blessure et au meurtre de Shiral Aboukarat et de Fallah,une autre amie de N. a été touchée de deux balles dans le dos. “Nous étions toutes les deux blessées”, poursuit-elle. “C’était une pression folle. Nous avons essayé de faire de notre mieux et je suis contente qu’aucun citoyen n’ait été blessé.”
N. sert dans la police des frontières depuis environ huit mois, et les deux victimes de l’attaque étaient ses meilleures amies qui servaient avec elle.” Ce sont des guerriers et des anges “, a-t-elle ajouté.
Les combattants frontaliers Yazan Fallah et Shirel Aboukaret, tués hier, sur une photo commune quelques heures avant de tomber au combat contre les terroristes à Hadera.
Une porte-parole de la police des frontières a distribué aujourd’hui la dernière photo ensemble d’Aboukarat et de Fallah du cours de “Formation documentaire” qui a eu lieu hier à la base de Judée et Samarie. Leurs amis racontent d’eux que “leur sourire pur ne quittait jamais leur visage”. L’inspecteur Bar-Shoshan, commandant du bataillon MG de la police des frontières de Judée-Samarie, a déclaré que “toute la nuit, les combattants ne se sont pas endormis et ont raconté leurs expériences et étaient impatients de rencontrer leurs familles, de les serrez-les dans leurs bras .” 

 

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