Selon l’accord signé hier soir, une distinction claire sera faite entre les deux types de menaces : une menace immédiate et une menace émergente. Une menace immédiate serait, par exemple, l’organisation d’une fusillade, une activité de sabotage hostile ou la contrebande de munitions, auquel cas Israël pourrait attaquer immédiatement.
En cas de menace émergente, par exemple le creusement d’un tunnel, Israël avertira le mécanisme international établi et il y aura un délai pour qu’Israël autorise ou agisse en fonction de la nature de la menace, selon le détails rapportés sur Channel 12.
Dans le cadre de l’accord, Israël et les États-Unis définissent également ce qu’est la violation du Hezbollah. Il existe ici une distinction claire entre le sud de Litani et le nord de Litani.
Lorsqu’il s’agit d’une violation au sud du Litani, Israël en informera le mécanisme de surveillance international. S’il ne met pas à exécution cette violation, Israël aura la possibilité d’agir pour neutraliser la menace.
L’attaque au bip a été folle, le Hezbollah s’est retrouvé humilié et battu, et surtout, atteinte au moral des combattants et à la discrétion dont Nasrallah était si fier. En outre, Israël a atteint l’objectif crucial de prévenir la menace d’une invasion terrestre par le Hezbollah, qui constituerait un risque direct pour la vie de nombreux Israéliens – une crainte qui s’est considérablement accrue depuis le 7 octobre.
Israël a éliminé Nasrallah et le reste des hauts gradés du Hezbollah au cours d’éliminations précises et spectaculaires.
Sans oublier la suppression de la menace de tirs sur le territoire israélien : la capacité du Hezbollah à tirer massivement sur le territoire israélien à l’aide de roquettes et de missiles, ce qui constituait une menace importante pour la population et l’espace civil, a considérablement diminué. Mais bien sûr, nous ne pouvons pas oublier qu’ils ont toujours la capacité de tirer, et à l’heure actuelle, on craint beaucoup que l’Iran assiste et aide le Hezbollah à se réarmer.