L’arrestation d’Ahsan et de Sajjad, un couple homosexuel qui a célébré son anniversaire de mariage dans la ville de Jahrom, dans le sud-ouest de l’Iran, et l’intention des ayatollahs de les exécuter en vertu de la loi islamique ont de nouveau soulevé la question des violations des droits de l’homme en Iran et du triste état de la communauté mais surtout d’un secret du dictateur Khameni.

En conséquence, la communauté LGBT en Iran a entamé la lutte, qui est principalement menée dans les réseaux sociaux par le biais de la tactique #Jahromi_homosexuals (#Hahmansengrahi_jharmi) dans le but de faire pression sur les autorités pour les libérer de la détention dans la ville voisine de Shiraz.

De nombreux personnes ont critiqué l’ingérence flagrante du régime dans les affaires privées des citoyens et « les relations personnelles entre deux adultes ». Les surfeurs ont également protesté contre le silence persistant des médias face aux longues peines de prison et aux condamnations à mort prononcées à l’encontre de la communauté LGBT en Iran.

Des critiques ont également été exprimées à propos de la politique discriminatoire adoptée par le régime face à ces questions sensibles. Par exemple, l’histoire du célèbre récitant du Coran, du nom de Said Tusi, qui est proche du dirigeant de Khamenei, et a été citée après qu’il ait été accusé d’exploitation sexuelle de mineurs (2016).

Entre autres choses, il a été noté que l’attaque prétendument commise par Tussi était légale, alors qu’une histoire d’amour entre deux adultes ne l’était pas. L’affaire d’exploitation de Tusi a été largement couverte au début de 2018 et les membres réformistes de Majles ont vivement critiqué le système judiciaire iranien.

L’acquittement de Tusi (après qu’il avait déjà été reconnu coupable et condamné à quatre ans de prison) a été suivi d’une procédure judiciaire, jugée abusive, à la suite de l’intervention du bureau du chef suprême près de lui. Dans la même affaire, un surfeur a déclaré que Khamenei a entretenu des relations avec plusieurs hommes, y compris le président Rafsandjani quand il était étudiant d’un séminaire mais malgré tout cela, le régime iranien avait arrêté deux homosexuels et avait l’intention de les exécuter.