Le Hezbollah israélien partage une histoire de haine et de vengeance depuis près de 40 ans.

La raison ?

« Esaü déteste Jacob. »

La première guerre du Liban (juin 1982) : Israël envahit le sud du Liban et mène une guerre contre les terroristes palestiniens.

Iran : La République islamique achève un coup d’État et marque déjà ses buts et ses objectifs.

Des centaines d’officiers des gardes de la révolution sont dépêchés dans la vallée du Liban pour renforcer leurs forces et contester les opérations israéliennes.

Le Liban ignore ensuite (par des instructions délibérées) l’existence de ces organisations, en dépit des premières informations fournies sur leurs aspirations et leurs objectifs.

Jeune homme, Nasrallah était actif dans le mouvement Amal, fasciné par la propagation de l’idéologie islamique et l’esprit de la révolution, il se distingue avec l’organisation Amal (qui se démarque par sa relation modérée à la présence d’Israël dans le Dral) et s’intéresse de plus près aux activités du révolutionnaire et sous la direction de Musawi.

En 1985, avec le retrait d’Israël des territoires au sud du Liban et la création de la Bande de sécurité mythologique, l’organisation devint un ennemi majeur avec une activité militante contre Israël et commença une guerre d’attrition en lançant des roquettes de 122 mm Grad vers les communautés israélienne dans le nord.

Parallèlement aux activités de l’organisation contre Israël, l’aggravation de la crise interne au Liban et « l’organisation révolutionnaire de la justice » dirigée par Nasrallah ont agi pour inciter l’organisation vétéran Amal.

Après les combats et le déclassement de toutes les milices, il a été convenu que le Hezbollah (devenu parti politique au fil des ans) serait autorisé à saisir des armes et même reconnu par le gouvernement libanais à condition que ses activités soient alignées sur le gouvernement de Damas.

L’assassinat de Moussaoui par Israël, qui a confié la direction de l’organisation à Nasrallah – l’étudiant de longue date qui y voyait une occasion de prouver l’étendue de l’investissement de l’Iran n’a pas été vain.

Nasrallah fonde l’organisation terroriste sur d’autres domaines d’activité afin de maximiser la reconnaissance souveraine, parallèlement au besoin de sympathie du public.

En 2000, avec le retrait complet d’Israël du sud du Liban, Nasrallah l’emporte et l’organisation se positionne comme « l’égale des égales » pour pousser Israël à la frontière.

Dans le même temps, l’organisation investit beaucoup d’efforts dans la construction d’une puissance significative à travers la frontière, constituée de chars TEC élargis et d’un réseau de tunnels qui lui seront accessibles le jour J.

7.10.2000 : L’organisation terroriste du Hezbollah utilise une série d’attaques diversifiées pour tuer et kidnapper 3 soldats israéliens dans le district de Mount Dov (qui s’achève après environ quatre ans d’un accord tragique avec Israël), ce qui a étourdi les dirigeants de l’organisation et accru leur appétit.

En juillet 2006, l’organisation terroriste jouissant d’une popularité et d’une vague de sympathie se sont égarées dans les intentions d’Israël. Elle a lancé une opération d’enlèvement à des fins de négociation, au cours de laquelle deux soldats sont kidnappés.

En réponse, Israël annonce une campagne de retour des garçons (qui devient la « Deuxième guerre du Liban », qui porte gravement atteinte aux capacités de l’organisation terroriste, et même à une partie de l’infrastructure du Liban (qu’Israël considère comme un Etat parrain), et il y aura de nombreuses pertes sur le front intérieur et israélien.

L’opération prend fin avec l’accord d’Israël sur la résolution 1701 des Nations Unies, la cessation des hostilités mutuelles, la limitation du mouvement de l’organisation terroriste et le démantèlement de ses États du sud.

L’adoption de la décision et la manière dont elle a « pris fin » ont de nombreuses implications pour la sécurité d’Israël à ce jour.