Les médias arabes israéliens ont rapporté les conditions que le chef du parti RAAM Mansur Abbas a présentées à Yair Lapid. La rencontre entre les dirigeants de Yesh Atid et de la RAAM a eu lieu aujourd’hui. Après le discours d’Abbas à la radio arabe « Nas » dans la matinée, où il a annoncé des négociations avec « Yesh Atid », Lapid a appelé Abbas et lui a proposé de se rencontrer aujourd’hui.
Il est rapporté que l’homme politique arabe a exigé, comme condition de son soutien au camp d’opposants de Netanyahu, de reconnaître les localités bédouines illégales dans le Néguev, de geler la loi Kaminitz sur la construction illégale et la loi sur l’État-nation, et d’adopter un plan de lutte contre la criminalité dans le secteur arabe. Ynet ajoute que Mansour Abbas demande au parti islamique RAAM le droit de voter librement en vertu des lois relatives à la communauté LGBT.
L’observatrice politique de la Douzième chaîne, Daphne Liel, écrit dans sa chaîne Telegram que les parties ont également discuté de la création d’un plan d’investissement du gouvernement dans le développement du secteur arabe pour les 10 prochaines années et de la question de l’expansion des localités arabes. Selon elle, la RAAM souhaite obtenir la liberté de vote sur toutes les questions liées aux relations entre l’Etat et la religion. Selon elle, la rencontre a été «positive».
Dans une interview ce matin, Mansour Abbas a déclaré que des représentants de haut rang des deux parties sont engagés dans un dialogue sur la coopération, et « dans les prochains jours » il rendra compte des détails des négociations. Depuis qu’hier Abbas a rencontré l’envoyé du Likoud Druze Ayub Qara, Lapid a décidé de ne pas retarder la réunion en personne et a appelé Abbas lui-même.
Après la publication des résultats des élections à la 24e Knesset, c’était déjà la deuxième réunion de Lapid avec Abbas. Ynet note que c’est la première fois que Lapid établit des contacts actifs pour inclure un parti arabe dans la coalition. Dans les prochains jours, Lapid a l’intention de rencontrer les dirigeants de la liste unique.