Une source de sécurité de haut rang a déclaré aux journalistes samedi soir qu’Israël avait notifié à l’avance la Maison Blanche de son intention de déclarer six groupes palestiniens de défense des droits humains d’organisations terroristes.
La source affirme que l’administration Biden a reçu du Shabak toutes les données sur les liens des ONG interdites avec l’organisation terroriste Front populaire pour la libération de la Palestine.
Le porte-parole du département d’État, Ned Price, a déclaré vendredi lors d’un briefing que la Maison Blanche n’avait reçu ni notification préalable d’Israël concernant l’interdiction imminente de six ONG palestiniennes, ni explication des raisons de la décision. Price a déclaré que les États-Unis demanderont à leurs alliés israéliens d’expliquer la décision du secrétaire à la Défense Gantz et a souligné que « le respect des droits de l’homme, des libertés fondamentales et de la société civile est une condition préalable à une gouvernance responsable ».
La réaction du Département d’État faisait suite à une déclaration virulente des organisations de défense des droits humains Amnetsty International et Human Rights Watch, qui accusaient Israël d’ « intensifier » sa politique de répression de la société civile dans les territoires palestiniens. Des militants internationaux des droits de l’homme ont appelé la communauté internationale à ne pas laisser cela sans conséquences et ont déclaré que le silence « encourage Israël à agir de manière si impudente ».
L’UE et le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme ont exprimé des doutes quant à la légalité de la décision du ministre de la Défense Gantz.
Le même jour, la Maison Blanche a appelé Israël à s’abstenir d’approuver des plans de nouvelle construction dans les localités juives.