Les gardiens de la révolution, qui ont récemment été au centre des discussions entre l’Occident et les puissances concernant le renouvellement de l’accord nucléaire et compte tenu de l’activité de l’organisation dans la planification d’attaques contre Israël, tentent ces derniers jours de brosser un tableau de succès, notamment en niant qu’Israël ait réussi à attaquer de hauts responsables iraniens.
« Les sionistes n’ont pas d’endroit sûr en Palestine occupée ; toutes les parties du pays sont à la portée du feu de la résistance palestinienne », a déclaré vendredi le commandant des Gardiens de la révolution Hussein Salami dans une interview accordée à un site Internet associé au guide suprême Ali Khamenei, ajoutant que si le Hezbollah est ajouté à l’équation, « la conclusion est qu’il y a des centaines de milliers de missiles visant le régime sioniste ».
Parallèlement aux propos de Salami, le porte-parole des Gardiens de la révolution, un officier supérieur du nom de Ramzan Sharif, a déclaré que « les sionistes sont dans la pire situation sécuritaire et sous une pression intense ». L’orateur a même été cité sur le site Internet d’Iran International faisant référence à l’assassinat de l’un des gardiens de la révolution responsable des activités contre les Israéliens, le colonel Hassan Seyed Khodai, il y a quelques mois car « il n’y a pas de présence de renseignement au sein de l’organisation ». Il a admis que l’élimination même et les activités supplémentaires contre des éléments iraniens lors de divers incidents ces derniers mois sont en effet problématiques.
Entre-temps, le site Internet Iran International a publié vendredi de nouveaux détails sur l’agent des renseignements iraniens qui s’est récemment vu confier le complot visant à nuire aux Israéliens à Istanbul.
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