À l’âge de 18 ans, Bracha Benhaim a créé une entreprise de vêtements qui est devenue un succès auprès des filles du séminaire de Jérusalem.
«J’ai commencé alors que j’étais encore à l’école», a dit Mlle Benhaim, une résidente de Bayit Vegan, qui a suivi des cours de couture comme beaucoup de ses amis. « J’ai commencé par la confection de vêtements pour moi-même. D’une part, exactement selon la loi juive et d’autre part, exactement selon mon goût. Sans avoir besoin de vêtements en dessous, comme une base ».
Les demandes ont commencé à affluer de la part de mes amies et puis, via le bouche à oreilles, mes modèles ont commencé à se diffuser. Suite à une vente de vêtements organisée par ma grande sœur à la maison, ma société a vraiment été stimulée : « Une vente à la maison est très habituelle dans le secteur haredi», dit la jeune femme : «Je me souviens m’être demandé, pourquoi je ne préparerais pas un petit stand avec des vêtements, ce que j’ai fait pour voir comment ça allait marcher. Et par la suite, les clients ont fait de plus en plus de demandes ».
Bracha Benhaim ne colle pas au style haredi classique, on peut découvrir ses couleurs sombres ou pastels. «Je veux un style jeune», précise Benhaim. «Je viens du monde des filles du séminaire et je sais ce qu’elles aiment et ce qu’elles veulent porter. Les vêtements sont en conséquence, très légers. « Quand elle a réalisé que sa clientèle était de plus en plus nombreuse et internationale, elle a compris que son passe-temps était devenu une entreprise et aujourd’hui, elle dirige son propre atelier de couture ».
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :