L’une des quatre filles soupçonnées de trafic de drogue via l’aéroport Ben Gourion n’a pas résisté à la pression des enquêteurs et a témoigné contre ses amis.
Les avocats des quatre suspects ont demandé au tribunal de retarder la publication de leurs noms, mais le tribunal d’instance, puis le tribunal de district, ont rejeté cette demande en raison de l’importance publique de l’information. Dans la matinée, les médias ont rapporté les noms des détenues : Arbel Mizrahi (23 ans) de Tel Aviv, Oral Ben Haim (24 ans) de Kfar Saba, Idan Tsauber (24 ans) de Kfar Saba et Lee Poni (22 ans) de Kiryat Gat.
Elles sont soupçonnés d’avoir tenté d’importer 15 kg de drogues dures – cocaïne et kétamine. Trois résidents du centre du pays âgés de 20 ans (Kfar Saba et Kiryat Ekron) ont été arrêtés à la douane de Ben Gourion lorsque les enquêteurs ont trouvé de la drogue dans des emballages de shampoings et de compléments alimentaires. Une autre a été détenue à l’extérieur de l’aéroport avec son petit ami.
Lors de l’interrogatoire des détenus, les enquêteurs ont réussi à trouver un maillon faible : ils ont exercé une pression particulière sur l’une des suspectes, et elle s’est très vite rendue. Cette fille a témoigné contre tout le monde et lors d’une confrontation a accusé ses amis de complicité dans un crime. D’autres ont tenté de nier. Les filles se connaissent depuis longtemps et, selon les enquêteurs, au moins deux sur quatre ont déjà fait passer de la drogue en Israël par le passé. « Elles prétendent être des filles innocentes naïves, mais elles savaient parfaitement ce qu’elles faisaient. Quelqu’un les a embauchés et les a payés très cher pour transporter de la drogue », a déclaré une source proche de l’enquête.
Afin de ne pas tout risquer ensemble, les filles ont décidé de se séparer et de voler séparément. Elles ont été « pris sous la menace d’une arme » immédiatement après l’atterrissage de l’avion de Berlin.
Pour rappel, des morts par overdose pour les jeunes israéliens ne sont pas rarissimes dans le pays et peu médiatisée, c’est la raison pour laquelle la police fait un travail de fond pour arrêter ce trafic qui entraine la mort de jeunes et pas seulement l’argent pour les passeuses …
